On sait que la Première Guerre mondiale vit des millions d’hommes sous l’uniforme se battre et mourir dans les tranchées sanglantes. Les 40 000 monuments aux morts de ce pays témoignent de ce flot de sang. La paysannerie paya le prix du sang, c’est cette catégorie sociale qui fut le plus mise à contribution pour que la Grande Faucheuse soit rassasiée de la chair de millions de travailleurs de la terre. Comme il fallait faire tourner les usines de guerre, alors on rapatria du Front plus d’un million de travailleurs vers l’arrière. Il resta cependant aussi beaucoup d’ouvriers (les paysans sont aussi des travailleurs) à côté de la grande masse des paysans sous l’uniforme garance puis bleu-horizon. Dans la Guerre de 1914-1918, sur les 3,5 millions de paysans mobilisés, 670 000 sont morts et 500 000 furent mutilés au point qu’ils ne purent jamais retravailler. Durant la Première Guerre mondiale, dans toutes les armées impliquées dans le conflit, des soldats ont péri sous les balles de pelo
Jeudi 9 décembre, sera l'anniversaire de la troisième loi de séparation des églises et de l'état en France. Pourquoi ces trois lois ? La première lors de la première République, car précédemment la royauté se disait de droit divin. Le clergé catholique était avec la noblesse, un des deux piliers du pouvoir monarchique. Leur intolérance religieuse s'était traduite entre autres, par le massacre de la Saint Barthélémy, et par le supplice du Chevalier de la Barre. L'instauration de la République nécessitait que l'église catholique soit écartée du pouvoir politique. La deuxième loi sous la Commune de Paris, car depuis la première loi de séparation, les deux empereurs, par l'intermédiaire du concordat, avaient appuyé leur pouvoir autocratique sur l'église catholique, qui les avait soutenus. Elle avait aussi activement été partie prenante de la restauration de l'ancien régime, allant jusqu'à la "terreur blanche", contre les Républicains. La troisi