Lecture.
« Mémento du républicain »
André Bellon, Inès Fauconnier, Jérémy Mercier, Henri Pena-Ruiz
Comme un clin d’œil à Voltaire, qui écrivait : « Jamais vingt volumes in folio ne feront une révolution. Ce sont les petits livres portatifs à trente sous qui sont à craindre… »,les éditions « MILLE.ET.UNE.NUIT », lancées en 1993, proposent dans leur collection « Les petits libres » ce nouvel opus pour 2,50 €, dans le format (10,5x15cm) devenu familier .
Tout comme les laïques, il est plusieurs types de républicains et ce mémento vient à point pour, après avoir rafraîchi les connaissances, rappelé les définitions , précisé le sens des principes républicains et démontré leur pertinence, distinguer qui est qui sous le fatras des déguisements à force plumes du geai, décrypter qui fait quoi dans la cacophonie des discours et des actes.
Après une introduction qui donne le « la », intitulée « la république une idée toujours neuve », il propose en trois parties de réaffirmer les principes, résister aux attaques, répondre à la crise, pour développer en conclusion : « L’avenir n’attend pas ». Tout un programme, solide, argumenté, clair, en faveur de la République .
Ce petit mémento est-il à craindre ?
Sans nul doute, feront grise mine, ceux qui, au fallacieux prétexte de modernité, s’en vont, incriminant les principes républicains de tous les maux d’hier et d’aujourd’hui, les dévoyant, avec le même aplomb et autant d’obstination qu’un Argan accusant « le poumon ». Il chatouillera peut-être la conscience des résignés , sèmera le doute chez les conformistes , ou encore éveillera les hypnotisés du petit écran, les uns et les autres se gargarisant de « citoyen » et « citoyenneté » bien creux et soporifiques .
A coup sûr, il réjouira les libres penseurs et tous ceux pour qui « République » n’est pas un vain mot . Ils sauront extraire les munitions intellectuelles dont cette centaine de pages est truffée, pour la défense du modèle républicain, idéal pertinent face aux crises actuelles.
La dernière phrase du livre résume l’entreprise roborative de « salubrité publique » menée vigoureusement par les auteurs :
« L’ambition de ce petit mémento est justement d’aider à retrouver la force du combat politique, de la lutte sociale, dans un cadre humaniste, celui des principes républicains »
« Mémento du républicain »
André Bellon, Inès Fauconnier, Jérémy Mercier, Henri Pena-Ruiz
Comme un clin d’œil à Voltaire, qui écrivait : « Jamais vingt volumes in folio ne feront une révolution. Ce sont les petits livres portatifs à trente sous qui sont à craindre… »,les éditions « MILLE.ET.UNE.NUIT », lancées en 1993, proposent dans leur collection « Les petits libres » ce nouvel opus pour 2,50 €, dans le format (10,5x15cm) devenu familier .
Tout comme les laïques, il est plusieurs types de républicains et ce mémento vient à point pour, après avoir rafraîchi les connaissances, rappelé les définitions , précisé le sens des principes républicains et démontré leur pertinence, distinguer qui est qui sous le fatras des déguisements à force plumes du geai, décrypter qui fait quoi dans la cacophonie des discours et des actes.
Après une introduction qui donne le « la », intitulée « la république une idée toujours neuve », il propose en trois parties de réaffirmer les principes, résister aux attaques, répondre à la crise, pour développer en conclusion : « L’avenir n’attend pas ». Tout un programme, solide, argumenté, clair, en faveur de la République .
Ce petit mémento est-il à craindre ?
Sans nul doute, feront grise mine, ceux qui, au fallacieux prétexte de modernité, s’en vont, incriminant les principes républicains de tous les maux d’hier et d’aujourd’hui, les dévoyant, avec le même aplomb et autant d’obstination qu’un Argan accusant « le poumon ». Il chatouillera peut-être la conscience des résignés , sèmera le doute chez les conformistes , ou encore éveillera les hypnotisés du petit écran, les uns et les autres se gargarisant de « citoyen » et « citoyenneté » bien creux et soporifiques .
A coup sûr, il réjouira les libres penseurs et tous ceux pour qui « République » n’est pas un vain mot . Ils sauront extraire les munitions intellectuelles dont cette centaine de pages est truffée, pour la défense du modèle républicain, idéal pertinent face aux crises actuelles.
La dernière phrase du livre résume l’entreprise roborative de « salubrité publique » menée vigoureusement par les auteurs :
« L’ambition de ce petit mémento est justement d’aider à retrouver la force du combat politique, de la lutte sociale, dans un cadre humaniste, celui des principes républicains »