Inquiète de la diminution de 42 % dans la loi de finances du budget affecté au Conseil Conjugal et Familial, qui sonne le glas à très court terme des actions d’information, d’éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple, la Fédération Nationale de la Libre Pensée exige l’attribution intégrale des financements non amputés des 42 % prévus par la loi de finances.
La Libre Pensée a combattu aux côtés du Planning Familial dans les grandes heures des luttes pour les droits essentiels des femmes que sont la contraception et l’IVG. Ils se sont battus ensemble pour gagner ces droits, la Libre Pensée se battra avec lui pour que l’État respecte l’engagement qui est le sien quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité et la sexualité. Le désengagement financier de l’État est une remise en cause directe des droits essentiels, c’est un grave recul de société que la Fédération Nationale de la Libre Pensée ne peut accepter.
Recul de société en remettant en cause de manière indirecte les droits à la maîtrise de la fécondité par la suppression des centres d’accueil. En supprimant les budgets, combien de ces lieux d’accueil indispensables seront fermés ? 450 000 personnes sont accueillies chaque année dans les 70 centres de métropole et des TOM. 450 000 personnes qui trouvent ici une écoute, des conseils et une aide. Quelle femme n’a pas un jour poussé la porte d’un centre de Planning Familial ?
Recul de société remettant indirectement en cause les possibilités d’avoir accès à la contraception ou à l’IVG, mais aussi recul de société en matière de santé publique. Les missions d’éducation sexuelle étant remises en cause, c’est bien de santé publique qu’il est question. Rappelons que le SIDA n’est pas encore une abstraction, et touche encore trop souvent les plus jeunes mal ou insuffisamment informés sur la propagation des maladies sexuellement transmissibles.
En conséquence, la Fédération Nationale de la Libre Pensée demande à l’État de respecter et d’assurer sa responsabilité nationale pour l’information, l’éducation à la sexualité et la prévention pour tous. L’État ne doit pas se désengager financièrement de ses rôles et doit fournir tous les moyens nécessaires au respect de ses engagements, conformément à l’article 1 de la loi 73 du 11 juillet 1973. Faut-il estimer que ce désengagement est le résultat d’influences religieuses sur les institutions françaises, au mépris de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État ?
Quelle que soit la réponse à cette question, la FNLP informe qu’elle sera extrêmement vigilante devant toute dérive constituant une remise en cause directe ou indirecte des lois essentielles pour les femmes que sont le droit à la contraception et le droit à l’IVG.
La Libre Pensée a combattu aux côtés du Planning Familial dans les grandes heures des luttes pour les droits essentiels des femmes que sont la contraception et l’IVG. Ils se sont battus ensemble pour gagner ces droits, la Libre Pensée se battra avec lui pour que l’État respecte l’engagement qui est le sien quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité et la sexualité. Le désengagement financier de l’État est une remise en cause directe des droits essentiels, c’est un grave recul de société que la Fédération Nationale de la Libre Pensée ne peut accepter.
Recul de société en remettant en cause de manière indirecte les droits à la maîtrise de la fécondité par la suppression des centres d’accueil. En supprimant les budgets, combien de ces lieux d’accueil indispensables seront fermés ? 450 000 personnes sont accueillies chaque année dans les 70 centres de métropole et des TOM. 450 000 personnes qui trouvent ici une écoute, des conseils et une aide. Quelle femme n’a pas un jour poussé la porte d’un centre de Planning Familial ?
Recul de société remettant indirectement en cause les possibilités d’avoir accès à la contraception ou à l’IVG, mais aussi recul de société en matière de santé publique. Les missions d’éducation sexuelle étant remises en cause, c’est bien de santé publique qu’il est question. Rappelons que le SIDA n’est pas encore une abstraction, et touche encore trop souvent les plus jeunes mal ou insuffisamment informés sur la propagation des maladies sexuellement transmissibles.
En conséquence, la Fédération Nationale de la Libre Pensée demande à l’État de respecter et d’assurer sa responsabilité nationale pour l’information, l’éducation à la sexualité et la prévention pour tous. L’État ne doit pas se désengager financièrement de ses rôles et doit fournir tous les moyens nécessaires au respect de ses engagements, conformément à l’article 1 de la loi 73 du 11 juillet 1973. Faut-il estimer que ce désengagement est le résultat d’influences religieuses sur les institutions françaises, au mépris de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État ?
Quelle que soit la réponse à cette question, la FNLP informe qu’elle sera extrêmement vigilante devant toute dérive constituant une remise en cause directe ou indirecte des lois essentielles pour les femmes que sont le droit à la contraception et le droit à l’IVG.