Le 30 juin 2013, à la demande du Président de la République, le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) a rendu un avis défavorable à la modification du cadre législatif actuel en matière de fin de vie. Comme la commission présidée par le Professeur Sicard dans son rapport de décembre 2012, « La majorité des membres du comité expriment des réserves majeures [sur l’introduction d’un droit à une aide médicale à mourir] et recommandent de ne pas modifier la loi actuelle, estimant qu’elle opère une distinction essentielle entre le « laisser mourir » et le « faire mourir » ». Comme la commission, le CCNE admet que les malades en fin de vie puissent bénéficier d’une sédation terminale, à leur demande. Toutefois, huit membres du CCNE sur trente-neuf ont exprimé une opinion dissidente qui a été publiée. Ils considèrent que la distinction entre l’interruption des soins autorisée par la loi du 22 avril 2005 et l’aide active à mourir n’est plus p
Blog de la Libre pensée de l'Aveyron