Communiqué de presse du 12 août de la Libre pensée nationale
Pas un euro de fonds publics pour la visite de Jean-Paul II à Lourdes !
Le pape sera à Lourdes les 14 et 15 Août 2004. Comme chef religieux, il se doit de visiter régulièrement les principaux lieux de pèlerinage, pour tenter de réanimer la foi de ses fidèles, et aussi pour vérifier que ses sources de revenus, basées sur la crédulité humaine, ne sont pas menacées. Si sa visite est donc logique pour alimenter le marché fort juteux de la superstition, celle de Jacques Chirac l’est beaucoup moins.
Président d’une République laïque, ayant voté voilà un siècle une loi de séparation des Eglises et de l’Etat, encore en vigueur (malgré les menaces contenues dans la Constitution Européenne), il n’a rien à faire là. A moins que Jacques Chirac ne confonde sa fonction de Président de la République avec sa « qualité » ecclésiastique de proto-chanoine d’honneur de Notre-Dame-du-Latran.
La visite du pape a été clairement annoncée comme religieuse, et le lieu choisi le confirme. Jacques Chirac ne peut donc pas jouer comme à son habitude sur l’ambiguïté entre le pape chef spirituel et le pape chef d’ « Etat ». C’est donc bien le soutien officiel de la République à un culte qu’il apporte, violant ainsi la loi de 1905, qui déclare que la République ne reconnaît pas les cultes.
De plus, quand on entend le Préfet, tout fier, présenter les effectifs de santé et de sécurité mobilisés pour cette visite, on se doit de demander : qui va payer ? Si les dépenses étaient, même partiellement, ponctionnées sur les fonds publics, le Président serait dans l’illégalité, et nous saurions le lui rappeler.
Les libres penseurs, dans toutes les communes et départements, veilleront à ce que des fonds publics ne soient pas utilisés pour faciliter le voyage des pèlerins, directement ou indirectement. Dans un tel cas, nous ne manquerions pas de réclamer la restitution des fonds, y compris par voie judiciaire chaque fois que possible.
D’ores et déjà, un certain nombre d’Elus ont fait part de leur refus de subventionner sur des fonds publics la visite papiste. Ainsi, le Maire de Toulouse, questionné lors du congrès national de la Libre Pensée, a pris l’engagement publiquement qu’il n’y aurait aucun euro de fonds publics versé pour cette visite de Jean-Paul II.
La Fédération Nationale de la Libre Pensée appelle tous les défenseurs de la laïcité à rester très vigilants, pour défendre et reconquérir la loi de séparation de 1905. A la veille du centenaire de cette importante loi républicaine, elle appelle tous les citoyens à se rassembler pour faire échec aux opérations visant à la remettre en cause.
La religion doit rester une affaire privée !
Respect de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat !
Pas un euro de fonds publics pour la visite de Jean-Paul II à Lourdes !
Le pape sera à Lourdes les 14 et 15 Août 2004. Comme chef religieux, il se doit de visiter régulièrement les principaux lieux de pèlerinage, pour tenter de réanimer la foi de ses fidèles, et aussi pour vérifier que ses sources de revenus, basées sur la crédulité humaine, ne sont pas menacées. Si sa visite est donc logique pour alimenter le marché fort juteux de la superstition, celle de Jacques Chirac l’est beaucoup moins.
Président d’une République laïque, ayant voté voilà un siècle une loi de séparation des Eglises et de l’Etat, encore en vigueur (malgré les menaces contenues dans la Constitution Européenne), il n’a rien à faire là. A moins que Jacques Chirac ne confonde sa fonction de Président de la République avec sa « qualité » ecclésiastique de proto-chanoine d’honneur de Notre-Dame-du-Latran.
La visite du pape a été clairement annoncée comme religieuse, et le lieu choisi le confirme. Jacques Chirac ne peut donc pas jouer comme à son habitude sur l’ambiguïté entre le pape chef spirituel et le pape chef d’ « Etat ». C’est donc bien le soutien officiel de la République à un culte qu’il apporte, violant ainsi la loi de 1905, qui déclare que la République ne reconnaît pas les cultes.
De plus, quand on entend le Préfet, tout fier, présenter les effectifs de santé et de sécurité mobilisés pour cette visite, on se doit de demander : qui va payer ? Si les dépenses étaient, même partiellement, ponctionnées sur les fonds publics, le Président serait dans l’illégalité, et nous saurions le lui rappeler.
Les libres penseurs, dans toutes les communes et départements, veilleront à ce que des fonds publics ne soient pas utilisés pour faciliter le voyage des pèlerins, directement ou indirectement. Dans un tel cas, nous ne manquerions pas de réclamer la restitution des fonds, y compris par voie judiciaire chaque fois que possible.
D’ores et déjà, un certain nombre d’Elus ont fait part de leur refus de subventionner sur des fonds publics la visite papiste. Ainsi, le Maire de Toulouse, questionné lors du congrès national de la Libre Pensée, a pris l’engagement publiquement qu’il n’y aurait aucun euro de fonds publics versé pour cette visite de Jean-Paul II.
La Fédération Nationale de la Libre Pensée appelle tous les défenseurs de la laïcité à rester très vigilants, pour défendre et reconquérir la loi de séparation de 1905. A la veille du centenaire de cette importante loi républicaine, elle appelle tous les citoyens à se rassembler pour faire échec aux opérations visant à la remettre en cause.
La religion doit rester une affaire privée !
Respect de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat !